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Catherine, 24 mars 2007

Mercredi dernier 21 mars, jour du printemps, j'apprenais THE NEWS : mon premier roman, adressé aux Editions Cékidonc en juin dernier, était sélectionné pour être publié à compte d'éditeur "dans un délai de 4 à 6 mois". En lisant de plus près la fiche de lecture qui m'annonçait la bonne nouvelle, je découvrais trois choses. Primo, qu'elle était du niveau d'un mauvais collégien de troisième. Secundo, qu'on y parlait d'une "souscription" pour lancer le bouquin : en bref, j'étais censée remuer ciel et terre pour parvenir à décrocher les "quelques dizaines" d'engagements à acheter le livre "à un tarif préférentiel" (ah, ah !). Tertio, que ladite maison d'édition disposait d'en tous et pour tout de 165 références sur Google. Pour vous donner un point de comparaison, même moi qui suis totalement inconnue, mis à part quelques papiers pondus ça et là, j'en totalise 780 ! Plusieurs de mes amis ont tôt eu fait de doucher mon bel enthousiasme : "ça pue l'arnaque, l'édition à compte d'auteur déguisée". OK, OK...

En attendant de voir ce que va finalement donner cette piste foireuse, j'ai réussi à caser mon manuscrit chez un très, très gros éditeur chez qui j'avais obtenu un RDV pour un bouquin d'ordre journalistique. Enfin, disons que j'ai obtenu l'accord de la directrice éditoriale pour que je lui adresse le roman par mail, ce qui m'arrangeait vachement. Il devrait être vraiment lu, cette fois. Pas comme tous ces pavés adressés par la poste en anonyme total, qui me sont quasi-invariablement revenus avec la sempiternelle lettre de refus. Certaines étaient si impersonnelles que l'expéditeur avait à peine pris la peine de rayer la mention inutile entre "Monsieur" et "Madame" pour me signifier poliment, mais sans appel - et surtout sans la moindre explication ni sans même un foutu indice que mon boulot avait été lu. Bref, que j'étais bonne pour aller me faire lire ailleurs.

Après... Inch Allah ! ;)